
Depuis 30 ans, la part des dépenses de logement dans le budget des ménages a explosé passant de 17 % à près de 25 % !
La spéculation immobilière ainsi que le manque de logements sociaux en sont les principaux responsables.
Plutôt que de s’attaquer à ce problème, Macron pressure les plus modestes en baissant les APL des 22 000 bisontins allocataires. Cynique jusqu’au bout, Macron va faire supporter cette baisse par les organismes HLM déjà fragilisés en amputant leur budget de près de un million d’euros pour la ville de Besançon.
Résultat : plus de précarité, moins de constructions, moins de rénovations et de réhabilitations thermiques, donc moins d’emplois. Macron fait le contraire de ce qu’il faudrait faire !
Avec plus de 16000 HLM, le parc de logements sociaux de Besançon est important mais il est insuffisant puisque chaque année près de 4000 ménages déposent une demande.
C’est pourquoi les élus communistes s’opposent aux ventes de logements sociaux. Ils souhaitent le développement des rénovations et de nouvelles constructions publiques, afin de répondre à toutes les demandes.
Pour les ménages, le logement représente un gros budget. C’est un élément important pour leur qualité de vie. Il ne faut pas le laisser aux seuls appétits des promoteurs. nous devons avoir l'ambition de développer le logement public de qualité pour que chacun puisse vivre dans un logement confortable sans se ruiner.
il faudrait préciser la suite de lois récentes qui vont considérablement affaiblir le parc HLM en réduisant ses moyens financiers.
Pour espérer une massification de la rénovation des logements, une aide à la réflexion en amont semble indispensable pour identifier les optimisations possibles. De plus, un travail sur l'accessibilité, l'amélioration du confort d'usage et de la valeur patrimoniale semblent être aujourd'hui des leviers à l'instar des réductions des besoins énergétiques. Difficile de palper l'urgence climatique alors qu'on aimerait juste être juste bien chez soi.